Comment produire mieux?


Le défi de l'agriculture moderne est produire tou en préservant les espéces présentes dans le milieux. La agriculture biologique et la agriculture de précision peuvent apporter des solutions concrètes. Parallèlement, les consommateurs peuvent privilégier des comportaments compatibles avec la préservations de la biodiversité.
Le sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro en 1992 a été l´étape fondatrice de la reconnaissance internationale de la biodiversité.
Aujourd'hui, la plus grande partie de la production agricole est industriellle. L'agriculture industriéle est une expression qualifiant l'agriculture moderne. Ce terme se rapporte à l'industrialisation de la production du bétail,de lavollaine, du poisson et des cultures. Les méthodes d'industrialisation sont biotechnologiques, économique et politique. Il s'agit notamment d'innovation dans les machines agricoles et les méthodes d'agriculture, l'utilisation du génie génetique les techniques pour réaliser des économies d'échelle dans la production, la création de nouveaux marchés à la consommation, l'application de brevet sur des informations génétiques, et la mondialisation des échanges. Ces méthodes sont très répandues dans les pays développéset de plus en plus répandue dans le monde entier. La plupart de la viande, les produits laitiers, des oeufs, de fruits et de légumes disponibles dans les supermarchés sont produits en utilisant ces méthodes industrielles. Évidemment, l'emploi de produits chimiques on de graves conséquences sur l'environnement. Au Québec, la région la plus cultivée est les basses terres du St-Laurent. C'est à cet endroit que les effets de l'agriculture industrielle sur l'environnement se font le plus ressentir, car un million d'hectares est utilisé. L'industrie porcine est considérée comme la plus polluante au Québec. C'est le lisier (déjections dont la teneur en eau est supérieur à 85%) qu'il faut épandre qui constitue la source de pollution. On ne pourrait pas mettre les porcs dans des parcs industriels parce qu'il faut justement étendre ce lisier sur des terres cultivables. Saviez-vous que les porcs du Québec produisaient plus de 7 millions de mètres cubes de déjections ? Mais en plus le fumier doit être liquéfié ce qui nous donne un beau total de 9 millions de mètres cube de merde liquide à gérer... 33% des exportations québécoises sont issues de l'industrie porcine. C'est ben beau faire du cash en exportant des porcs mais on exporte pas la merde qui va avec !
Donc les neuf millions de m³ de déjections liquides, qui contiennent des bactéries pathogènes et des bactéries qui favorisent la prolifération incontrôlable d'algues dans les cours d'eaux sans compter le phosphore et l'Azote en grande quantité, sont répandus et coulent dans les cours d'eau. Ces aberrations sont dues au fait que certaines fosses d'entreposages ont des fuites et/ou l'épandage est exagéré. Les eaux de surfaces et les nappes phréatiques sont atteintes...
Les bassins québécois les plus touchés par cette pollution sontt les bassins des rivières Yamaska, Chaudière, Etchemin et l'Assomption. Dans ces bassins et même sur l'ensemble des terres québécoises, la capacité du sol à avoir de l'azote et du phosphore est dépassée. Souvent, leur teneur est de 200% et plus...
Ça, c'était un exemple au Québec des effets de l'agriculture industrielle. Ailleurs dans le monde, les effets sont semblables, dépendamment des types de fermes. Le plus gros effet est bien sûr la pollution. Pollution de l'eau, de la terre, de l'air. Mais aussi pollution par les odeurs et par la vue : l'agriculture industrielle engendre des paysages uniformes, dénudés de toute vie, carrément désagréable à regarder. Tout ça en plus de l'exploitation des travailleurs dans les pays pauvres, qui est une main d'œuvre moins chère. Ils sont exposés à de graves dangers à cause des produits chimiques, en plus qu'ils se font voler leurs terres et perdent leur liberté. Prenons par exemple Dole qui utilise des produits toxiques jugés trop dangereux en Amérique du Nord, mais cette peut compagnie peut l'utiliser car elle œuvre dans les pays d'Amérique du Sud : Guatemala, Costa Rica, Honduras, Nicaragua...
En plus, la nourriture que fourni cette agriculture est sans goût et sans grande valeur nutritive. Demandez-vous pourquoi il y a tant de suppléments nutritionnels sur le marché, c'est parce que notre bouffe ne peut plus nous fournir le nécessaire ! Cette agriculture rapporte gros aux grosses légumes, mais seulement à eux et les immenses profits sont dus uniquement à la dépendance totale des consommateurs. Donc si on cesse de consommer de ces produits on plante ces industries meurtrières... Fait cocasse mais pointé de vérité, l'Excès du poids chez les Nord-américains bourrés à la malbouffe (un américain sur quatre est obèse) ressemble étrangement à l'excès de poids des bovins gavés aux farines... A vous de faire le lien...
Par contre il existe aussi un autre type d'agriculture, l'agriculture biologique.
L’agriculture biologique est un systéme de production agricole basé sur le respect du vivant et des cycles naturels1, qui gère de façon globale la production en favorisant l'agrosistéme mais aussi la biodiversité , les activités biologiques des sols et les cycles biologiques
Pour atteindre ces objectifs, les agriculteurs biologiques doivent respecter des cahiers des charges et des règlements qui excluent notamment l'usage d’engrais chimiques de synthèse et de pesticides de synthèse, ainsi que d'organismes génétiquement modifiés.
Aussi il y a un nouveau type d'agriculture dite de présision. L'agriculture de précision, par l'association de nouvelles technologies telles que la localisation géographique par satellite et la micro-informatique, offre la perspective de réellement prendre en compte dans les interventions culturales l'hétérogénéité au sein de chaque parcelle. En effet les caractéristiques des sols, la topographie, les attaques parasitaires, la présence de mauvaises herbes peuvent varier beaucoup sur un espace restreint. Connue depuis longtemps par les agriculteurs, la variabilité intraparcellaire était pourtant traitée de manière uniforme. L'agriculture de précision vise une gestion modulée des intrants (semences, eau d'irrigation, engrais, fongicides, herbicides, insecticides...) afin d'adapter aux caractéristiques hétérogènes d'une parcelle l'ensemble des travaux agricoles : travail du sol, semis, apports d'engrais, protection des cultures, irrigation... Elle est déjà pratiquée aux Etats-Unis, dans des conditions sensiblement différentes de celles que connaît l'Europe.Le concept de l'agriculture de précision s'appuie au départ sur l'information totalement nouvelle des cartes de rendement fournies par les engins de récolte. Par exemple une moissonneuse-batteuse équipée de capteurs de rendement, liés à un positionnnement par satellite (GPS), permet d'obtenir une cartographie du rendement d'une parcelle de blé. Celle-ci, associée à d'autres informations, permet à son tour de moduler les intrants. Afin d'être opérationnelles, ces techniques doivent être couplées à de nouveaux modèles agronomiques d'aide à la décision. Avec l'appui de la recherche, l'agriculture de précision est susceptible d'optimiser les résultats agronomiques des productions végétales européennes tout en limitant leurs impacts sur l'environnement.

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